PORTES OUVERTES AU SQUAT DES MIGRANT-E-S à DIJON – 17 et 18 mai

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L’ancienne agence de pôle-emploi, située rue René Coty à Dijon est occupée depuis septembre 2013 par plus d’une centaine de migrant-e-s.

Depuis l’été 2011 c’est le quatrième bâtiment squatté dans l’agglomération. Depuis trois ans, la mairie et la préfecture, misant sur le calme estival, expulsent les squats de demandeurs d’asile pendant l’été. L’ancien internat de l’école des greffes s’est vu encercler par des dizaine de fourgons de CRS le matin 02 juillet 2012 pour déloger les 35O personnes qui étaient hébergées. Le bâtiment muré immédiatement après, reste, presque deux ans après, vide et abandonné. L’ancien boucherie de la rue Bertillon, repabtisée Chicago par ses habitants ou « Hotel Refuge » a subi le même sort en juillet 2013. Idem pour les « Petites Roches » début octobre 2013, lui aussi muré et laissé vide depuis.

Rue René Coty, les habitants ont obtenus de nouveaux délais en justice qui les protègent jusqu’au 15 juillet contre une nouvelle tentative d’expulsion. Depuis huit mois, ils ont pu s’installer, se poser, aménager les locaux, s’organiser pour leurs démarches, recevoir des amis,… Pour ne pas avoir a déménager une nouvelle fois cet été, migrant-e-s et soutiens se mobilisent pour défendre les lieux.

Le 17 mai, une journée portes-ouvertes invite à venir partager un moment d’échange autour de concerts, discutions, repas, films, sur la réalité des migrations.

Le 18 mai, venez nombreux pour un tournoi de foot sans frontières !!!

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En l’absence de respect par l’état de ses obligations découlant de la convention de Genève sur l’hébergement des demandeurs d’asile comme du droit universel aux logement plus d’une centaine de demandeurs d’asile se sont installés depuis juillet dernier dans des locaux vacants appartenant à l’UNEDIC rue Coty à Dijon. Face à une demande d’expulsion un premier jugement leur avait accordé un délai jusqu’au mois de mars en constatant les carences de l’état et au nom du respect de la dignité humaine. Soutenus par de nombreuses associations, ils viennent d’obtenir un nouveau délai du tribunal d’instance de Dijon qui irait jusqu’en juillet. Le jugement constate « que le problème de logement, dans des conditions décentes, de populations en grande précarité demeure à l’heure actuelle fort problématique » et s’appuie sur le fait que « la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme de dégradation est un principe à valeur constitutionnelle » pour accorder ce délai. Une fois de plus, nous appelons les pouvoirs publics à respecter leurs obligations quant au droit universel au logement et à s’engager à ce qu’il n’y ait pas de fermeture de ce lieu sans relogement de l’ensemble des habitants.

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