« Nous parlons aux amoureux.euses des mots, des amateur.rices de rap et de littrature. Mtisse, notre langue vient la fois des crits classiques et des argots contemporains. Nous parlons celleux qui labourent volontiers leur terre intrieure, avec des questions sur la condition humaine. celleux qui partagent le plaisir d’ouvrir une brche sensible dans les jungles urbaines. »
Le spectacle est tout public partir de 7 ans.
Posted inNon class|Comments Off on Spectacle COMBADEGO par la compagnie LEGOBOUM lundi 4 juillet 20h la Grange Rose
Samedi 11 Juin à 20h, Snack Friche au Quartier Libre des Lentillères.
Soirée discussion autour du livre Sous les pavés la terre. Agricultures urbaines et résistances à la métropole, en présence de son autrice Flamninia Paddeu.
4eme de couverture:
« L’agriculture urbaine va-t-elle transformer les métropoles ? En essor depuis le début du XXIe siècle, cette pratique connaît un regain d’intérêt qui s’inscrit dans la prise de conscience des ravages de l’agriculture conventionnelle et de l’urbanisation. D’autant que la pandémie de Covid-19 a questionné le mode de vie citadin, fondé sur l’inégalité sociale d’accès à la nature, l’artificialisation des sols et une dépendance considérable aux importations agricoles.
Dans les friches des quartiers populaires, les jardins partagés des centres-villes et les potagers en lutte, l’agriculture urbaine permet ainsi de produire, de résister et d’habiter autrement.
Issu d’une enquête au long cours dans le Grand Paris, à New York et à Détroit, ce livre porte sur les efforts collectifs d’associations et d’individus pour reprendre et cultiver la terre dans les métropoles. Au fil des récits recueillis et des parcelles arpentées, il restitue la pluralité des espaces et des pratiques socio-écologiques, et rend compte des alliances et des conflits qui se nouent autour du retour de l’agriculture dans les ruines du capitalisme urbain. »
Flaminia Paddeu, géographe, est maîtresse de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord et chercheuse au laboratoire Pléïade. Ses recherches portent sur les enjeux socio-spatiaux et écologiques de l’agriculture urbaine, du glanage et de la cueillette dans les métropoles en France et aux États-Unis. Elle est membre fondatrice et directrice du comité scientifique de la revue Urbanités.
Posted inNon class|Comments Off on JARDINER EN VILLE C’EST AUSSI RÉSISTER.
Cet après-midi du jeudi 26 mai 2022, dans les rues de Dijon, le premier carnaval du Quartier Libre des Lentillères a déambulé de 14h à 18h. Un carnaval haut en couleurs, que les habitant.e.s du centre ville n’auront pas eu la chance d’admirer vu l’important dispositif policier déployé par les pouvoirs en place. Une compagnie de CRS ainsi que la brigade d’intervention et la BAC ont systématiquement bloqué les accès au centre ville : la municipalité est-elle si fébrile de voir s’exprimer dans les rues de Dijon toute forme de contestation, aussi festive et joyeuse soit-elle ?
Certains murs de la ville se sont ornés de tags et de collages au passage du cortège, et les habitant.e.s ont pu admirer de leurs fenêtres un florilège de costumes tous plus incroyables les uns que les autres. Renards par dizaines, oiseaux, dinosaures, kangourous, hérissons, poulpes, brebis et des dizaines d’animaux non identifiés entouraient une dizaine de chars – grenouille du jardin des Vaîtes, arbre du quartier, char bidon sur lequel jouaient des groupes, DJ mammouth, tracteurs et rosalies. Plusieurs groupes de musiques qui se succédaient, jusqu’au groupe de musique créole qui attendait le carnaval place Wilson, pour le raccompagner jusqu’au quartier libre des Lentillères.
Parmi les 600 personnes qui ont défilé cet après-midi, on trouvait bien sûr les dijonnais.e.s qui soutiennent l’occupation des Lentillères, et défendent la préservation des terres agricoles comme la prise en charge autonome du quartier qui s’y est déployée en 12 ans de lutte. Mais de nombreux soutiens sont également venus d’ailleurs, où des luttes similaires s’implantent comme aux Vaîtes à Besançon ou à la ZAD de la Chartreuse à Liège. Tous ces lieux revendiquent plus de gestion des espaces par les personnes impliquées et concernées, et ce, contre les décisions des bétonneurs déconnectées des enjeux des habitant.e.s des territoires qu’ils aménagent. Ces luttes ont pu s’exprimer durant le carnaval, place Wilson, pour partager avec les dijonnais.e.s, leurs combats et leurs victoires.
Des personnes impliquées dans la lutte du Quartier des Lentillères ont également pris la parole. Car défiler ensemble cet après-midi, c’était aussi exprimer publiquement un soutien inconditionnel et durable à l’entièreté de ce que sont les Lentillères, face aux menaces récentes de la Mairie d’urbaniser une partie du quartier et de délégitimer l’assemblée qui prend soin de cet espace depuis maintenant plus de 10 ans. Tout en essayant de se réapproprier la question de la préservation des terres, bien sûr.
Alors que l’après-midi s’était déroulée dans une ambiance joyeuse et festive, la police a tout de même tenu à gazer le cortège aux abords de la place Salengro alors qu’il tentait de rejoindre les Lentillères et l’avait clairement fait comprendre. Cafouillage dans les ordres émanant du commandement des forces de l’ordre ou pure provocation ?
Quoi qu’il en soit, que vive le quartier libre des Lentillères ainsi que toutes ses luttes sœurs, amies et à venir. Et que l’occupation dure encore les 10 prochaines années, dans la joie à l’image de ce WE de fête auquel vous êtes chaleureusement convié.e.s jusqu’à dimanche !
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Le 26 mai le Quartier libre des Lentillères ouvre la fête de ses 10+2 ans par un petit tour au centre- ville de Dijon avec son premier carnaval sauvage! L’ombre de la métropolisation plane toujours, il est temps de réveiller les esprits malins et balayer les couleuvres mercantile de l’attractivité urbaine. Renard.es et hérisson.es, crapaud accoucheur, mammouth mélomane, arbre ambulant, et bien d’autres créatures improbables vont animer comme jamais le centre ville de Dijon et jeter le mauvais sort au sinistre félon qui bétonne à tour de bras le peu de terre et de sauvage qu’il reste en ville. Trublion.nes d’ici et d’ailleurs, rejoignez l’indomptable cortège affublé.es de vos plus beaux costumes!
Madame carnaval
Infos pratiques > le jour même, ateliers maquillage et couture à partir de 10 h au Snack Friche pour préparer vos déguisements en dernière minute.
> Rendez-vous à 14 h devant la Charpente des Lentillères pour le départ du cortège.
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180 personnes et collectifs « penseur.euses et bâtisseur.euses de la ville » apportent leur soutien au quartier libre des Lentillères, à sa ZEC (Zone d’Ecologies Communale) ainsi qu’aux formes d’habitats diverses et multiplient qui peuplent le quartier ! Merci à elleux, leur soutien est précieux et sera déterminant dans la bataille !
Nous la partageons ici :
Le 21 mars 2022, lors du conseil municipal, le maire de Dijon a ré-affirmé son intention de s’attaquer au dossier « Quartier Libre des Lentillères ». Il dit être prêt à négocier avec les usagèr.e.s du lieu et avec les dijonnais.e.s qui voudraient s’impliquer sur ces 8 hectares de terre. Cela sans jamais reconnaître que s’il est en capacité de verdire ses intentions publiquement aujourd’hui, c’est parce que ces terres ont été préservées de l’urbanisation par l’occupation et les formes d’organisation collectives qui s’y inventent depuis 12 ans… N’ayant pas peur de la contradiction, il remet à jour son projet d’urbaniser malgré tout deux des huit hectares et il menace de nouveau les formes d’auto-construction et d’habitat qui sont un ressort essentiel de l’occupation et donc de la lutte qui a permis de préserver ces terres. Nous écrivons donc pour soutenir le Quartier des Lentillères, pour contrer le discours de la mairie et pour ré-affirmer ce qui selon nous est aujourd’hui en péril mais absolument nécessaire à la vie de ce lieu en lutte.
De l’importance d’un soutien large de penseur-euses et bâtisseur-euses de la ville
Nous, penseur·euses, concepteu·rices, nous habitant·es de quartiers à la recherche de nouvelles manières d’habiter la ville dans un climat d’urgence climatique et sociale, observons avec attention des expérimentations remarquables et inspirantes, à l’instar de celle du Quartier libre des Lentillères. Pour nous, à Dijon comme ailleurs, il s’agit aujourd’hui que les usager·es qui s’approprient la vie de leurs quartiers puissent concrétiser leur inventivité sociale et écologique.
Le Quartier libre des Lentillères s’est constitué dans la défense de 8 hectares de terres maraîchères cultivables contre la bétonisation. Ce combat s’est notamment traduit par une occupation vivante du territoire au sein duquel se sont déployés – au-delà d’environ 80 jardins potagers et champs communs – une multitude d’autres usages : fêtes populaires, création artistique, accueil de personnes exilé.es, ateliers, artisanat, auto-construction écologique, solidarités concrètes avec diverses luttes. La résistance a fini par porter ses fruits: fin 2019, le maire annonce que le projet d’ »éco »quartier en béton qui menaçait les lieux est abandonné. Les Lentillères – dont la réalité déborde de loin le caractère réducteur des zonages cloisonnés du Plan Local d’Urbanisme- proposent alors la création d’un nouvel outil juridique à même de maintenir l’hétérogénéité des usages: la Zone d’Ecologies Communale (ZEC). Mais cette tentative d’inventer le droit, de la tordre grâce au réel, qui a suscité tout notre intérêt, est menacée par le revirement politique de la municipalité. Celle-ci a dévoilé un nouveau projet de « front bâti » sur une partie des terres occupées et cultivées. Dans le même temps, elle s’est engagée dans un processus de répression de l’auto-construction de « maisons communes » pour le quartier : des convocations nominatives envoyées par la police ainsi que plusieurs documents administratifs émanant des services de la mairie semblent bel et bien avoir pour objectif de dissuader la poursuite des travaux de ces bâtiments collectifs.
Malgré les menaces actuelles et le mépris affiché de la mairie qui tente de stigmatiser des pans essentiels du quartier en les qualifiant de « bidonville », les Lentillères continuent à s’enraciner en inventant de nouvelles formes architecturales, urbaines et juridiques. Nous jugeons urgent de nous en inspirer et de les soutenir.
Défendre des quartiers qui émanent de celleux qui les habitent
Le « bidonville » des Lentillères devra être nettoyé pour que s’étende l’ « éco-cité des maraîchers ». Mais l’ « écocité » se résume ici à une série de dispositifs techniques d’optimisation à la marge et d’esthétisation des façades et des espaces verts. Continuer de construire à tout prix, même lorsque la demande de logement ne suit pas, est devenu le leitmotiv de nombreuses villes, quitte à sacrifier les dernières terres maraîchères urbaines sur l’autel de l’économie du BTP et de l’ambition « Métropole ». « Construire la ville sur elle-même« , voilà le slogan marketing qui sied à cette politique, en camouflant la destruction des derniers espaces de respiration des centres urbains. Un mot d’ordre hypocrite quand les zones commerciales et industrielles continuent dans le même temps à s’étendre toujours plus loin.
Et si l’ « éco-quartier » s’était déjà réalisé en se passant des aménageurs ? Alors qu’il est difficile pour nous d’échapper aux rouages de la fabrication de la ville par le haut (lobbying,maquettes séduisantes, concertations partielle et autres), la vie du Quartier libre des Lentillères a été élaborée pas à pas, par les habitant·es du coin, les passionné·es de plantes, les féru·es de cultures en tout genre, les individus en recherche de collectif, les voyageur·euses longue et courte distance, etc. Ce tissu a su revitaliser l’ancienne ceinture maraîchère vouée au béton à travers des pratiques d’autogestion quotidiennes : les longues assemblées, les chantiers collectifs, les fêtes, les concerts, les apparitions urbaines, les marchés ont participé entre autres à créer une culture de la multiplicité, propice à l’émergence de communs.
Au fil des années, sur les anciens terrains bâtis et autour des jardins, divers habitats collectifs ou individuels ont vu le jour. Des maisons abandonnées depuis des années ont été rénovées, cabanes et caravanes ont pointé le bout de leur nez. Autant d’habitats réversibles questionnant une époque où l’on doit enfin cesser d’artificialiser. Que ses habitant·es et usagèr.es soient venu·es constituer aux Lentillères une forme d’utopie politique ou un refuge contre la précarité et la brutalité des politiques migratoires, elles et ils sont partie prenante de ce qui fait la force de ce quartier.
Tordre le droit : la Zone d’Ecologies Communale – ZEC
La proposition juridique de la Zone d’Ecologies Communale est survenue comme une réponse du quartier face à l’inadéquation entre les possibilités juridiques réservées par les PLU et la réalité empirique. La ZEC est une case inventée de toute pièce pour arracher un peu d’espace au code de l’urbanisme, elle ouvre une bataille sur le terrain de l’imaginaire autant que du droit. Contrairement au PLU qui divise le territoire en plusieurs zones spécifiques (Zones Urbaines, Zones à Urbaniser, Zones Agricoles, Zones Naturelles), la ZEC affirme l’existence et la nécessité de l’entremêlement de divers usages – logement, culture, production, liens sensibles – en un même lieu, avec pour critère transversal le soin de la co-habitation entre humains et non-humains.
Dans la ZEC, c’est l’assemblée des usagèr·es qui doit réfléchir et décider des fonctions des espaces. La prise en charge d’un territoire est alors laissée à celles et ceux qui en dépendent et en prennent soin, assurant ainsi des réponses au plus près des besoins communs.
Proposer un nouveau type de zonage « par le bas » ouvre ici une brèche impertinente et joyeuse. Celui-ci bouscule nos imaginaires trop contenus sur les manières de voir le droit et l’avenir des villes par temps de crise climatique. Partie d’une histoire singulière, la ZEC a l’immense intérêt de proposer un paradigme urbanistique et politique sur lequel il est possible pour d’autres de se projeter et se donner un sens commun.
Extraits : À l’article 3, la ZEC affirme une nouvelle vision de l’architecture, où, à l’alinéa « façades », il est indiqué d' »éviter autant que possible l’uniformité des teintes, et tout particulièrement les nuances de gris », à l’article 5, qui concerne les axes de circulation, « la circulation des véhicules et engins motorisés est interdite » et « une attention sera portée aux sentes en vue de leur préservation ». Cela parle encore d’assainissement, de mixité de l’habitat, d’interdiction d’activités commerciales non coopératives.
BATIR LES COMMUNS – en défendre la « maison »
En janvier 2021, un chantier a commencé : construire « la maison commune » du quartier. Cet ouvrage est le manifeste d’un bâtir autrement. De l’arbre à la poutre, des discussions aux décisions, il a fallu du temps et des engagements pour définir à différentes échelles – groupes de travail, assemblée de quartier, collectifs de bâtisseur·euses – comment bien construire un espace collectif plus grand, plus confortable et plus identifiable pour répondre au mieux aux besoins multiples des activités du quartier.
La charpente traditionnelle, levée et fêtée, dessine déjà des espaces pour se réunir, s’organiser, banqueter, danser, distribuer les productions maraîchères en direct ou les transformer. Elle clame haut et fort qu’habitant·es et usagèr·es peuvent concevoir et construire une « maison de quartier ».
Les liens quotidiens entre usager·es et bâtisseu·ses et la confrontation de leur exigences ont transformé plusieurs étapes de la construction en un grand chantier-école. Il a fallu mêler conception bioclimatique, sylviculture douce, sciage mobile, charpente et maçonnerie traditionnelles pour produire d’un côté les matériaux et de l’autre une vision écologique du projet avec le quartier. Dans un second temps, des techniques de construction collective ont pu être définies et mises en œuvre. Il a fallu avant tout saisir ce qu il en coûte de bâtir ensemble et selon une volonté propre aux usagèr·es. Différentes associations, constructeurs, constructrices et architectes portent ces manières de faire en divers endroits du pays depuis des années. Continuer à partager ces pratiques, c’est s’extirper progressivement de l’impérialisme du béton et de la binarité entre habitant·es et aménageu.ses. Pour ça, il leur faut trouver des espaces visibles. Les Lentillères en sont un.
Pourtant, la mairie cherche aujourd’hui des voies administratives et légales pour stopper la construction de ce bâtiment, entre autres. Là où devait s’ériger une horde d’immeubles en béton, une maison commune en bois et matériaux bio-sourcés ne serait pour eux pas « constructible » !
Fédérons nos bifurcations
Nous qui écrivons cette tribune souhaitons prendre part aujourd’hui à un réseau de soutien à même de réagir en cas d’attaques diverses sur le Quartier libre des Lentillères,et l’accompagner dans ses propositions de réinvention du rapport à l’urbanisme.
Nous demandons à la municipalité de renoncer à son nouveau projet d’urbanisation d’une partie des terres du quartier. Nous lui demandons de donner la légitimité aux habitant·es, aux usager.ères du quartier et à ses constructions pour penser l’avenir du lieu.
Si nous nous positionnons aux côtés des Lentillères et de la ZEC, c’est pour ce qu’elles augurent de vraies bifurcations, loin des récits biaisés d’une transformation urbaine encore incapable de s’émanciper des logiques délétères de croissance, d’extractivisme et de marchandisation.
Bernard Dubois, scieur Damien Najean, architecte Tibo Labat, architecte Barbara Glowczewski, directrice de recherche au CNRS Josep Rafanell I Orra, psychologue & ecrivain David Gé Bartoli, philosophe Alessandro Stella, Directeur de Recherche au CNRS Marie Menant, architecte Emilie Hache, philosophe Camille Louis, philosophe et dramaturge Yves Citton, professeur à l’Université Paris 8 Stéphane Tonnelat, chercheur Marielle Macé, enseignante Claire Mélot, architecte, Carina Luna, artiste-plasticienne Pierre Couturier, maître de conférences à l’Université Clermont Auvergne Geneviève Pruvost, chargée de recherche au CNRS Catherine Clarisse, architecte enseignante Benoit Rougelot, architecte du vivant et co-président du RFCP Éric Olivié-Gaye, néoplouc de 20 ans de cabanes forestières Paul Lacoste, permanence juridique HALEM Marie Durand, architecte-Urbaniste / Maître de Conférence Associée ENSA-Marseille Christophe Bonneuil, historien Anahita Grisoni, Sociologue et urbaniste Noël Barbe, anthropologie Sabine Guth, architecte enseignante Tony Savinel, constructions Jérôme Baschet, historien Groupe De Recherche Et D’action Sur La Production De L’espace, architectes agitateur.ices Perrine Philippe, Architecte Gilles Clément, paysagiste Amar Gilles, responsable Bergerie des Malassis Violaine Mussault, paysagiste et enseignante Association Les Sapros Aline Goguel, étudiante en politiques urbaines Ariane Cohin, architecte et auto-constructrice Aline Goguel, étudiante en politiques urbaines Tiffany Timsiline, Architecte Jean-Louis Tornatore, Anthropologue Martin Paquot, rhapsode de la revue Topophile Paul Citron, urbaniste Laurent Jeanpierre, politiste Margot Clerc, Architecte Violaine Mussault, paysagiste conseil de l’Etat et enseignante Didier Gueston, architecte urbaniste Perrine Philippe, architecte militante Laurence Dugand, plasticienne La Commune De Chantenay, collectif d’habitants Odile Girod, artiste Philippe Descola, Anthropologue Maxime Zaït, juriste, co-fondateur de Communa Alessandro Pignocchi, auteur de BD Camille Molle, paysagiste atelier Bivouac Fanny Taillandier, autrice – membre de la Preuve par 7 Anahita Grisoni, Sociologue et urbaniste Léna Lazare, membre de Youth For Climate Geneviève Azam, économiste Flaminia Paddeu, géographe Anne Vernaton, citoyenne-voisine-jardinière Yannick Sencébé, sociologue Morgane Petiteau, membre de Nantes en commun – mouvement municipaliste Corinne Morel Darleux, écrivaine Matthieu Rakotojaona, ingénieur Développement Logiciel Elisabeth Dau, directrice de recherches programme “municipalisme, territoires et transitions” Serge Gutwirth, juriste et professeur Isabelle Stengers, philosophe Noémie Régeard, doctorante en géographie Vinciane Despret, philosophe Agnès Bonnaud, géographe, université Lyon 2 Olivier Jaspart, juriste en droit administratif des biens communs Philippe Borrel, auteur & réalisateur de films documentaires Sylvain Picard, responsable Administratif SCIC Sylvaine Bulle, enseignante-chercheuse, sociologue Anne Emmanuelle Berger, universitaire Arnaud Chiffaudel, Chercheur , Yves Cohen, historien, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales Didier Demorcy, réalisateur Jean-Baptiste Bahers, chercheur CNRS en géographie Dehove Claire, directrice de WOS agence des hypothèses Association Des Ami-Es Des Jardins De L’engrenage Delphine Plaire, psychotherapeute Gilles, enseignant chercheur Eric Dacheux, professeur des universités François Jarrige, historien Guillaume Faburel, géographe Thierry Paquot, philosophe et essayiste Agnès Sinai, journaliste Aurélien Gabriel Cohen, chercheur Alexis Tantet, climatologue Roxane Schultz, pédagogie et facilitation Pierre Dardot, philosophe Alexandre Cheikh, Architecte La Sève, collectif écoféministe Ariane Cohin, Architecte – Constructrice Émilie Deudon, Fondation Un Monde Par Tous Myriam Bachir, Chercheuse science politique Sarah Ador, Architecte Raphael Pauschitz Rhapsode de la revue Topophile Lætitia Lebourg, ouvrière agricole Jean-Claude Grégoire, ingénieur agronome Hervé Le Crosnier, editeur Jean-Claude Grégoire, ingénieur agronome Sébastien Shulz, post-doctorant en sociologie à l’université Paris-Nanterre Nina Chiron, écoféministe Dorine Julien, chargé de production en art Emmanuelle Zelez, monteuse Oana Bonnaud-Cartillier, etudiante Michaël Ricchetti, habitant-bénévole Didier Labertrandie, syndicaliste Dominique Hébert, connecteur, transitioner, commoneur, entrepreneur Alessia Tanas, chercheuse Jérémie Cavé, chercheur Jonathan Attias, désobéissance fertile Barbara Métais-Chastanier, autrice & dramaturge Eric Lesaunier, retraité Genevieve Manuelian, retraitée Adrien Pittion-Rossillon, enseignant retraité Yasmina Krawczyk, kinésithérapeute Valérie Cordy, directrice d’une institution culturelle Adrien Pittion-Rossillon, enseignant retraité Seb Godret, pluriculteur Marlène Tuininga, journaliste militante Claire Oberkampf, musicienne Benoît De Cornulier, associatif Monique Charles, infirmière retraitee Camille Oneglia, chargée de production et d’administration- socio-culturelle Audrey Clavier, adjointe administrative Martine Dubois, avocate honoraire André Charles, professeur d’allemand retraité Pol Usieto-Dubois, médecin Jean Pascal Derumier Pierre Bonneau, enseignant retraité Morgane Cournarie, citoyenne Geneviève Biscarros, enseignante retraitée Benoît De Cornulier, citoyen Anne-Lise Valla, retraitée
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Voici le programme final de la fête de Printemps du quartier libre des Lentillères cru 2022. 4 jours de manif/carnaval et de folie : du 26 au 29 mai 2022 !
Après deux ans d’arrêt et de regret de ne pas pouvoir organiser nos 10 ans, nous accueillons artistes, comédien.nes, muscien.nes, intervenant·es, cinéastes, amie·es de lutte à transformer le quartier libre des Lentillères en un terrain de vie, d’amour de rencontres et de fêtes autour d’un idéal politique et culturel non-capitaliste.
Le programme ci-dessous est sous réserve de modification jusqu’au dernier moment. Il peut y avoir des annulations mais aussi de belles surprises spontanées se présentant à tout moment et espaces sur les 8 hectares des Lentillères.
Sur place, nous distribuerons un programme papier aux points d’accueil.Des personnes seront aussi présentes pour vous orienter, conseiller et répondre à vos questions pour votre accueil.
Et pour commencer, voilà l’édito, le programme suit en dessous :
Depuis 2010, le quartier libre des Lentillères s’invente et se construit petit à petit autour d’activités sociales, politiques et culturelles, de maraîchage et de jardinage, d’habitation, d’accueil, d’auto-construction, et de différentes formes d’engagement sur la ville.
Cette année, c’est enfin le retour de la fête de printemps des Lentillères ! Après 2 annulations de suite, des centaines de personnes vont venir de partout en France et en Europe pour fêter les 12 ans d’existence du quartier.
Les groupes et les compagnies qui viennent jouer, les collectifs de cantines qui font à manger, les divers coups de main, offrent de leur temps, énergie et joie en soutien au lieu. C’est aussi parce que ce qui se vit et se créé dans ce quartier c’est rare, et ça fait sens politiquement pour tout un tas de gens. Si on peut organiser cette fête, c’est aussi grâce à ça.
Comme ces fêtes de printemps et d’automne folles et déters, plein de choses ne seront jamais récupérables aux lentillères. A l’opposé des inaugurations luxueuses et guindées de la mairie, on ne lâchera pas l’aspect autogéré et anticapitaliste de nos espaces.
A l’heure où la métropole s’acharne dans ses discours médiatiques à vouloir morceler le quartier et y opérer un tri entre des activités et des personnes qui seraient légitimes et d’autres indésirables, on pense que cette fête et la force collective qu’elle nous apporte, nous aidera à lui montrer que nous sommes nombreux·euses à être attaché.e.s à ce territoire et à s’y impliquer. On restera toujours soudé·es face aux menaces de construction et aux tentatives de récupérations politiques.
Pour démarrer cette fête, le jeudi 26 mai, on s’exporte en centre ville et on prend la rue avec le premier carnaval sauvage des lentillères. Une façon de rappeler aux médisant.e.s que nous aussi on fait partie de cette ville ! Le quartier n’est ni fermé au dialogue ni barricadé ! Depuis le début, ce lieu est parti prenante de la ville, et est sans doute même l’un de ses quartiers les plus ouverts. Des dijonnais.e.s y viennent et s’y investissent pour plein de raisons et d’activités différentes.
D’ailleurs, on est content.e.s de vous annoncer que les marchés hebdomadaires à prix libre reprennent juste après la fête, le jeudi 2 juin !
Pour cet anniversaire, on a vu les choses en grand : chars, concerts en pagaille, djs, cinéma, discussions, spectacles, expositions, visites, boum-frites, cantines gastronomiques vegan et végé et toute une programmation pensée spécialement pour les enfants vous attendent durant 4 jours.
Que la fête dure et que la lutte continue !
Et maintenant le programme quasi-complet, enjoy 🙂
°°°JEUDI 26 MAI 2022 °°° – 10h00 // Snack Friche // Ultime retouche pour le carnaval : préparation de masque et maquillage. – 14h00 // Rdv devant la nouvelle Charpente des Lentillères // Départ du carnaval – 21h00 // Cour de la Grange rose // C’est Qui Paulette – Chanson festive.
°°° VENDREDI 27 MAI 2022 °°° DANSE // ÉCHAUFFEMENT DE JOURNÉE : 10h00 // A la cantine en construction // Acti-danse Nuclé’Hair.
DISCUSSION : 10h00 // Charpente Grande Maison // Discussion autour et avec la tribune des bâtisseurs·es. Construire encore plus de soutien pour le quartier.
PROJECTION : Toutes les projections ont lieu à la yourte ciné à côté du Foufournil et sont suivis de discussions.
– 11h30 // Projection de nouvelles scènes du film collectif des Lentillères. – 14h00 // « PAS RES NOS ARRESTA », film collectif, 2017, 64min. Un film sur la lutte de l’Amassada contre l’implantation d’un transformateur électrique de sept hectares dans le Sud-Aveyron. – 16h00 // Projections d’une série de court-métrages drôles et rebelles tournés sur des lieux en lutte – 18h00 // Re-projection des nouvelles scènes du film collectif des Lentillères.
SPECTACLE TOUT PUBLIC ET POUR LES KIDS : – 17h00 // Snack Friche// Spectacle Moby Dish de la Cie Les Îles Voisines // Théâtre d’objets // A partir de la légendaire histoire de Moby Dick et du capitaine Achab, un marin loufoque nous présente pourquoi c’est stupide de pêcher la baleine ! ( 30 min) – 15h00 // Au bateau Pirate // Activité Grimpe d’arbre.
CONCERT : A partir de 18h30 // Scène extérieur devant la Grange Rose, dans l’ordre d’apparition : – Standard (Rap) – Grenoble – Volka Panic (polka punk from space) – Dijon – Oldfish Jazzband (fanfare New-Orleans) – Berlin – Bal Trad Les P’tits de la chouette (bal trad) – Côte d’Or – Spiritotem (tarentelle synthétique) – synthétienne
°°° SAMEDI 28 MAI 2022 °°° DANSE // ÉCHAUFFEMENT DE JOURNÉE : 10h00 // A la cantine en construction // Acti-danse Nuclé’Hair.
TOURNAGE DU FILM COLLECTIF DES LENTILLÈRES : – 10h00-13h00 // Amphithéâtre (près du bâteau pirate) // Scène de La Grande Assemblée (ouvert à tou-tes, plutôt adultes) – 15h00-17h00 // Dalle BMX // Tournage du film collectif des Lentillères : scène des Enfants Sauvages (la jauge est limitée à 20 bambins).
DISCUSSION : – 17h00 // Charpente grande maison – présentations, des prochains rendez-vous des Soulèvements de la Terre, et de la coordination des jardins populaires (dans laquelle sont engagées les Lentillères) – https://lessoulevementsdelaterre.org/
SPECTACLE TOUT PUBLIC ET POUR LES KIDS : Conseiller de venir s’installer 10 minutes avant => jauge réduite ! Tous les spectacles sont à prix libre, des chapeaux tourneront à la fin du spectacle. – 11h00 // Snack Friche // « Théâtre d’ombre du vent d’autan » par le collectif l’Amassada (Aveyron). Durée 45 min – Port du masque pour ce spectacle. Prenez soin de vous. – 16h00 // Espace enfants à côté du bateau pirate // (les Yeux dans) les Yeux, le nez, la bouche // Cie Filalo ! – Théâtre & Danse – pour les 6 mois et +, durée : 30 minutes – 17h00 // Snack Friche // Le club des chats – Duo punk-rock pour kids ! // Tout public. Durée 40 min.
PROJECTION : Toutes les projections ont lieu à la yourte ciné à côté du Foufournil et sont suivis de discussions. – 11h – 12h30 // « Regarde elle a les yeux grands ouverts », de Yann Le Masson 70min, 1980. Autour de la lutte des femmes de la MLAC pour le droit à l’avortement. – 14h00 // « Nous les domestiques modernes », 38min, 2020. Auto-portrait collectif de femmes combatives sur leurs droits de travailleuses sans papiers. – 15h30 // « Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune » de Anna Saltzberg, 81min, 2022. A la frontière de l’intime, la réalisatrice découvre les luttes feministes des années 70.
CONCERTS : 8 concerts, 2 scènes, 2 sonos => du son non-stop dès 18h00 jusqu’à 2h00 du matin ! Les groupes sont dans l’ordre de passage : – Saint-Hubert (chanson punk pour morveux) – pour tout âge décadent. – Chapochapo (batterie / electro / fulgurante) – Aquitaine – Koji (Capricorne emo songs) – Lyon – Caress (screamo / emoviolence) – Dijon / Genève – Tachycardie (musique concrète et minimaliste) – Paris – Claustinto (chanson autotunée pour clubbing émeutier) – Saint-Etienne – Portron-Portron Lopez (rock en feu et transe libre) – Paris – Badbad (Techno noise experimental) – Paris
EN MODE SELECTA / MIX & DJ SET NOCTURNE : Artmaillé (musiques électroniques dansables) – Genève / Fribourg Thyssenkrupp (all style messy gabber) – Genève
°°° DIMANCHE 29 MAI °°° SPECTACLE TOUT PUBLIC ET POUR LES KIDS : Tous les spectacles de cette journée ont lieu au Snack Friche – 14h30 // Comme des papillons – Performance d’improvisation interactive pour voix, corps, contrebasse pour les enfants de tous les ages. Durée 30min. – 15h30 // « Théâtre d’ombre du vent d’autan » par le collectif l’Amassada (Aveyron). Durée 45 min. Port du masque pour ce spectacle – prenez soin de vous ! – 16h30 // « El viejo Antonio » vient aux Lentillères, avec sa pipe et sa sagesse pour nous conter des récits du Chiapas. Spectacle de marionnette librement inspiré des contes rebelles et philosophiques du sous commandant Marcos, pour faire rêver et réfléchir grand.e.s et petit.e.s.
BOOM FRITES & FAITES DU SLIP : Dès 16h30 : Atelier de confection de slips pour contraception testiculaire. Viens si t’as les couilles ! Si t’en as pas, tu peux venir aussi mais l’idée c’est que ce soit pas toujours les mêmes qui s’en chargent 😉 + à partir de 16h, au terrain de bmx : du son, de la danse et des frites ! On fête la fin de la fête, c’est la relâche du dimanche, souvent cramée, fantasque et pleine d’amour.
SPECTACLE DE CLÔTURE DE LA FÊTE : 20h30 // Cour de la Grange Rose // Spectacle Las Vanitas (Play Mobile XXL) – Cie Chris Cadillac. Un spectacle sur la fête, les doutes les cauchemars, la puissance et la mort.
TOUT AU LONG DU WEEK-END : – Vendredi & samedi dés 15h00 : Rdv à la Charpente de la Grande Maison pour une visite par ses habitants du quartier. – Dès 17h00 au Bateau Pirate : Camion à hot-dog vegan (que vendredi et samedi) – Dès 22h00 vendredi et samedi : DANSOMATON dans la serre carrée, cour de la Grange rose : venez danser seul.e ou en crew devant la caméra du film collectif pour une scène festive et explosive ! – Radio Pirate à la Vigie sur le terrain de BMX, une programmation actualisée arrivera prochainement. – Expo photos – Sous la charpente de la maison commune en construction : T’as loupé un épisode depuis l’annonce en novembre 2019 de l’abandon du projet immobilier qui menace les Lentillères ? On te raconte en photos et avec les communiqués des Lentillères issus des assemblées de lutte les 2 années et demi écoulées.
°°° ACCÈS °°° Par bus : ligne 12 – direction Chicago – arrêt Salengro ou ligne Corol – arrêt Collège Lentillères Une fois sur place les différents lieux de la friche sont accessibles par la rue Philippe Guignard ou la rue Amiral Pierre Plus d’indications et de signalétique sur place concernant les différents espaces de vie et de fêtes !
°°° REPAS °°° Des repas sont proposés sur place. Pour permettre à tous et toutes de manger, la nourriture est végétarienne ou vegan. Merci aux cantines qui viennent à nombreuses et parfois de très loin !
°°° TARIFS °°° En journée, un chapeau tournera à la fin des spectacles. Les entrées aux concerts sont à prix libre. L’ensemble des sous permettra de défrayer les artistes et payer les frais de la fête. (tout le monde est bénévole aux Lentillères). Le reste de votre soutien financera les diverses activités sur le quartier (maraichages, réparations de matériel technique, documentations…)
°°° NUIT °°° Si vous souhaitez rester pour le week end, possibilité de planter une tente sur le camping de la friche.
°°° AUTOGESTION et COLLECTIF °°° Le lieu repose sur le principe de l’autogestion, tout le monde est bénévole aux Lentillères, et on essaie de coordonner tout ça. Si tes potes sont relous en soirées, ne les ramène pas, ou bien gère les pour que l’ambiance reste chouette !
°°° RANGEMENT °°° Et s’il te reste encore un peu d’énergie et que tu veux nous soutenir à fond, viens à 11h00 le lundi 30 mai devant la Grange Rose pour nous aider à ranger le quartier schlaguer par 5 jours de teuf’ politique. T’es invité à un chantier de rangement avec en bonus le déj’ du midi, une petite bière d’apéro à la fin de la journée => le meilleur moyen de faire connaissance et de débriefer sur comment t’as kiffé.e ta fête.
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Le futur et premier carnaval des Lentillères va avoir lieu le jeudi 26 mai, il ouvrira la grande fête des 10+2 ans du Quartier libre des Lentillères. On imagine une ambiance touffue, musicale, animale, colorée, végétale, costumée, masquée, extraterrestre, pailletée, inclusive, décadente, câline, vivante et surtout garnie de magnifiques CHARS fabriqués de bric et de broc et pas que!
Alors, comme on est super bien organisé.e et qu’on a un peu de temps devant nous, on te propose de venir construire un char sur place, aux Petites Lentillères, avec ton crew, ta mifa, qui tu veux quoi!
Un espace pour construire les chars va être installé du côté du terrain de BMX, rue Bertillon.
Il sera couvert, on pourra donc bricoler tranquillement à l’abri de la pluie.
Ces chantiers auront lieu tous les jours à partir du lundi 02 au mercredi 25 mai, la veille du carnaval et de la grande fête . Tu peux venir quand bon te semble pour aider à la construction des chars , à l’improviste, ou carrément venir proposer la construction d’un char perso!
Quand on parle de chars, tout est possible, des petits comme des grands, des qui se poussent, des qui se tirent, qui se tractent avec un vélo, tant que les lois de la physique le permettent!
Il y aura un groupe de permanent.es et de coordination qui sera présent à tout moment et qui pourra accompagner techniquement la construction des chars.
Pour l’hébergement il y a un camping, et la possibilité d’être accueilli dans un des collectifs du quartier si des places sont encore libres.
Pour les repas du midi, du soir, et pour les petits déj’ on demande un minimum de flexibilité, on compte sur chacun et chacune pour apporter de quoi manger ensemble à la mesure de ces besoins. En fonction de la motivation on pourra aussi s’organiser pour faire des repas partagés.
Donc, on est vraiment impatient.es de vous voir et de commencer à construire ces chars, on a déjà plein d’envies et d’idées…alors apportez les vôtres!
Très cordialement
et carnavalement votre!
L’équipe d’organisation du carnaval des Lentillères
Si tu es intéressé.e tu peux nous contacter!
mail: madamecarnaval@riseup.net
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L’assemblée du Quartier Libre des Lentillères a décidé de répondre à la prise de parole de François Rebsamen lors du dernier conseil municipal. Cette réponse a été envoyée sur l’adresse mail proposée par la mairie. Nous en partageons le contenu ici.
Bravo Monsieur Rebsamen de comprendre enfin l’importance de préserver les terres, après des années de tergiversations. Que de temps perdu ! Il reste encore à comprendre, à vous et vos équipes, que si nous avons pu le faire, c’est grâce à la dimension collective, multiple et entremélée du Quartier Libre des Lentillères. Nous n’avons pas changé d’avis, et comme nous l’avons affirmé en 2019 : « On la joue collectif ! »
C’est bien gentil d’avoir créé une adresse mail pour régulariser au cas par cas les usages, mais encore une fois, nous gérons ouvertement et collectivement les jardins, ainsi que toutes les autres activités du quartier. Il n’y a pas « des individus et des groupes » qui pensent séparément leurs usages, mais la vie d’un quartier qui se pense en assemblée. Le Quartier Libre des Lentillères est une entité, une et indivisible, et la bande de terre que vous semblez continuer de menacer d’urbanisation en fait partie : que faites-vous des parcelles de jardin situées dessus ? Du terrain de BMX ? Du terrain de pétanque ? Du champ des Grandes Cultures ? Des fanfares qui y jouent ? Du fournil ? De la future cantine populaire ? Des habitant·es qui y vivent…? Nous ne parcellerons pas les usages, nous ne ferons pas sans une partie du quartier. On la joue collectif, encore et toujours.
Vous avez apparemment de fausses informations, le quartier n’est pas fermé. Depuis le début, des dijonnais·es et des curieux·es nous rejoignent pour cultiver, pour vivre, pour participer, pour assister à des spectacles ou simplement se promener. Pour rejoindre cette dynamique, nous avons une adresse mail publique de contact (tierraylibertad@potager.org), une assemblée générale et délibérative ouverte à tous·tes et qui se réunit chaque 3ème jeudi du mois, des marchés hebdomadaires à prix libre, une programmation culturelle, des moments de solidarités en tout genre, etc. Et nous avons même une commission qui se charge de coordonner l’attribution des parcelles de jardins individuels !
Alors… drôle d’idée que votre adresse mail et drôle d’idée que de continuer à menacer ces liens et ce qui fait la richesse des Lentillères. Nous réaffirmons une organisation autogestionnaire, faite par les usagères et usagers du lieu, celle-là même qui a permis à ce quartier d’exister encore et de toujours se projeter. Celle que vous proposez est déconnectée de ce qui se vit ici depuis 12 ans.
Nous avons déjà montré que nous n’étions pas fermé.e.s au dialogue avec la mairie/métropole : comme en mai 2021 quand nous avons imaginé et proposé un cadre juridique, la ZEC (Zone d’Ecologies Communale) pour les Lentillères. Vous, par contre, vous nous parlez de négociation en imposant des conditions qui ont un goût amer de menaces. Alors comprenez bien qu’on se méfie un peu…
Allez ! Encore un peu d’efforts, une solution collective ou rien. Il vous faudra apprendre à composer aussi avec les dijonnais·es qui vivent, passent, construisent, cultivent et dansent aux Lentillères. Quoiqu’il arrive le Quartier libre des Lentillères, le restera !
L’assemblée des Lentillères, constituée de jardinièr·es, habitant·es, promeneurs·euses, rêveurs·euses, spectateurs·rices, et ami·es.
Tadam! Malgré la covid, les menaces de la mairie, et cette ignoble campagne présidentielle nous avons le plaisir de vous annoncer avec certitude…
La Futur Fête de Printemps du quartier des Lentilleres,
qui se tiendra du 26 au 29 mai!
Baptisée 10(+2) en raison de deux années laborieuses passées sous le signe de la Covid – nous empêchant par deux fois de fêter les 10 ans d’existence du Quartier Libre des Lentilleres.
Cette année on entamera les hostilités le jeudi 26 MAI (ascension) avec un Carnaval Sauvage, premier du nom à Dijon!
Ensuite, au programme du week-end qui suivra, qui commencera le vendredi soir, on peut d’ores et déjà vous confirmer qu’il y aura:
des concerts, un espace cinéma,
un tournage pour le film collectif des Lentillères, des discussions,
pleins de cantines amies venues de partout pour nourrir la foule affamée de ce week-end,un espace et des spectacles pour les enfants, une boum frite le dimanche,et bien d’autres choses encore!
On ne vous en dit pas plus pour l’instant si ce n’est que l’on va passer un chouette moment !!!!
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Rassemblement devant le Tribunal Administratif – rue d’Assas – pour soutenir collectivement le recours des Lentillères contre le PLUI
Si toi aussi tu penses…
Que le maire a abandonné le projet d’écoquartier aux Lentillères, et que c’est louche que les terres soit toujours classées comme Zone À Urbaniser.
Que si la mairie fait sa com’ écolo en affirmant sauver ces 9ha de la destruction, elle pourrait au moins l’inscrire juridiquement dans son Plan Local d’Urbanisme.
Que tout ça sent un peu l’hypocrisie, et qu’on devrait les pousser à plus de cohérence.
Que de toute manière les Lentillères ne sont ni une zone urbaine, ni une zone agricole, ni une zone naturelle, parce qu’elles sont déjà un QUARTIER LIBRE, et que si la mairie veut vraiment la mettre dans une case elle n’a qu’à créer une ZONE D’ÉCOLOGIES COMMUNALE pour respecter les vies et les luttes qui s’y construisent.
Alors viens soutenir le recours juridique des Lentillères contre la métropole !
Il y aura du café et peut-être même des crêpes…
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Comme chaque année aux lentillères on fêtera ce printemps l’anniversaire de la première occupation de terres. Il y a 6 ans, 28 mars 2010 déboulaient [...]